Dans Longlegs, l’agente débutante du FBI Lee Harker est confrontée à une série de crimes de type domestique. Des familles américaines typiques œuf-bacon-céréales sont retrouvées assassinées dans un bain de sang qui gicle sur les murs. Il y a un mystère : pas d’effraction, et le ou les assassins ne laissent aucune trace. Lee Harker n’a peut être pas les dons de déduction de Sherlock Holmes, mais elle compense avec une capacité à sentir les choses, un peu comme une seconde vue, sans aller jusqu’à postuler comme mutante extralucide chez Marvel.
Longlegs, qui a tué (en série) ?
Un peu timide, peut-être même perturbée par sa mère assez bizarre, elle hésite à aller boire un verre dans la famille de son chef. Elle n’est pas très drôle, mais impliquée dans ses enquêtes. De fait, elle est totalement célibataire. Après avoir résolu le code secret des messages laissé par l’assassin, probable lecteur du Da Vinci code, elle se rend compte qu’elle-même est liée à cette série criminelle.
Nicolas Cage, croquemitaine suppôt de Satan
On apprend très vite que les assassinats gratuits dans Longlegs sont l’oeuvre d’un croquemitaine suppôt de Satan interprété par Nicolas Cage, méconnaissable mais toujours aussi cabotin, dix contre un inspiré par le Joker de Batman. Si la trame est au final relativement classique – on sait que le démon joue des tours, donc on devine la fin – l’esthétique maniérée et vintage compense tout en multipliant les grands angles. Distordu, tordu, mais tranquillement glaçant, ce qui est appréciable en période de grosses chaleurs.
Longlegs d’Oz Perkins (EU, 1h41) avec Maika Monroe, Nicolas Cage, Blair Underwood… Sortie le 10 juillet.
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