Après les colonies de vacances, le handicap et les sans-papiers, Toledano et Nakache se penchent sur l’écologie, le consumérisme ou le surendettement…? On n’est pas trop sûr en fait. Le film suit deux trublions en difficultés financières joués par Jonathan Cohen et Pio Marmaï, qui rejoignent un groupe de militants écologistes dirigés par une Noémie Merlant passionnée mais psychologiquement fragile.
Une année difficile, un film lénifiant et réac
Peinant à harmoniser les enjeux sérieux avec le ton humoristique, le récit s’enfonce dans une abondance de clichés et dans un message réac complètement déconnecté des réalités. Pire encore, le film à une fâcheuse tendance à ridiculiser les idéologies représentées.
On se retrouve donc avec des activistes aux surnoms aussi débiles que quinoa ou tofu, et seulement représentés comme des perturbateurs qui privilégient les actions obstructives au dialogue constructif. Ajoutez à cela une pointe de drame sur fond de piano mélancolique et une conclusion gênante sous forme de chorégraphie dans un Paris confiné et vous obtenez l’un des plus gros ratés de l’année.
Une Année difficile d’Eric Toledano et Olivier Nakache (Fr, 1h58) avec Pio Marmaï, Jonathan Cohen, Noémie Merlant, Mathieu Amalric… Sortie le 18 octobre.
