Dix films d’Ozu, c’est ce qu’a la bonne idée de propo­ser – gratui­te­ment – Arte. Ozu est un peu au Japon ce que John Ford est aux Etats-Unis : le plus grand des clas­siques, auscul­tant la société japo­naise d’après-guerre avec moult clins d’œil à la civi­li­sa­tion occi­den­tale. Enfants chipies dans Bonjour ou Eté précoce, liberté des femmes à l’in­té­rieur de la famille, rela­tions entre les géné­ra­tions, supré­ma­tie de la nature ou indi­vi­dua­lisme par le travail, les thèmes d’Ozu sont on ne peut plus univer­sels.

La fabu­leuse scène de théâtre Nô dans Prin­temps tardif, avec Setsuko Hara.

Prin­temps précoce et prin­temps tardif, nos Ozu préfé­rés

Outre son chef-d’œuvre Voyage à Tokyo, régu­liè­re­ment cité comme un des plus beaux films de tous les temps, on vous conseille en prio­rité Prin­temps précoce, boule­ver­sant, et Prin­temps tarif avec la grande Setsuko Hara et une scène de théâtre de Nô inou­bliable. Ou, plus léger, sa comé­die Bonjour sur les deux bambins qui se lancent dans une révolte muette quand leurs parents les empêchent d’al­ler chez le voisin regar­der les matches de sumo à la télé… Grâce, humour, mini­ma­lisme d’or­fèvre, Ozu est grand !

Yasujiro Ozu en dix chefs-d’oeuvre, en replay gratuit sur Arte.

Les deux enfants chipies de Bonjour, un des rares films en couleurs d’Ozu.

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