Deux adolescents, Nathan Drake et son frère, rêvent de retrouver le trésor de Magellan. Si le navigateur n’a pas réellement bouclé le tour de la planète, pour raison de décès prématuré, il a amassé un tas d’or. Mais le frère disparait au bout du monde, envoyant de temps en temps quelques cartes postales énigmatiques. En attendant désespérément son frère, Nathan (Tom Holland, la coqueluche de la terre entière depuis les 7 millions d’entrées de Spider-Man aux dernières vacances de Noël) exerce le métier de barman et de pickpocket.
Un jour surgit Victor Sullivan (Mark Wahlberg) , un « ami » de son frère, qui le relance sur la piste du trésor. Première mission, voler un crucifix (en fait une clé) dans une salle des ventes, sous le nez de l’ignoble Moncada (Antonio Banderas), et des ses sbires, dont la masse musculaire est inversement proportionnelle à leur volume cérébral.

Tom Holland, Mark Wahlberg et Antonio Banderas entre Indiana Jones et Pirates des caraïbes
Nous voilà partis autour du globe avec quelques jolies vues de Barcelone et des rivages philippins de type Pirates des caraïbes (on s’en fiche de la géographie, tant qu’il y a de jolis rochers et des grottes secrètes). Uncharted, le jeu video dont est vaguement tiré ce film, ne va pas aussi loin dans la culture de la traitrise, plutôt inspirée des pratiques politiques pré-electorales. Ici, tout le monde vole, ment… Ou tue : ce qui simplifie des rapports qui auraient pu devenir affectivement malaisants.
Le côté Indiana Jones, Da Vinci code, Lara Croft ne sert pas vraiment l’archéologie, notamment lors de la poursuite d’hélicoptères auxquels sont accrochés des galions. Ni l’idée qu’un vrai héros devrait être honnête. Pour autant le spectacle, plaqué or, reste plutôt sympathique.
Uncharted de Ruben Fleischer (EU, 1h56) avec Tom Holland, Marc Wahlberg, Antonio Banderas, Sophia Ali, Tati Garielle… Sorti le 16 février.
