Faute de pouvoir se télé­por­ter au Brésil avant les fêtes, c’est la São Paulo Dance Company qui s’in­vite à la Maison de la Danse avec quatre spec­tacles pour le prix d’un. Les 14 inter­prètes de la compa­gnie créée par le gouver­ne­ment de la plus grande ville du pays prêtent leurs corps aux compo­si­tions de quatre choré­graphes : ici, l’amé­ri­cain Stephen Strop­shire s’em­pare du mythe de la chute d’Icare avec une pièce très sobre, où les danseurs deviennent les lettres d’un poème.

Souve­nirs d’en­fance et rythmes d’afro-samba

Plus loin, c’est au tour de Juliano Nunes de convoquer les oiseaux et les souve­nirs d’en­fance sur la Bachiana Brasi­leira N°8 de Villa-Lobos. Puis la danseuse brési­lienne Leilane Teles nous trans­porte à Bahia sur des rythmes d’afro-samba avant de lais­ser place à la bossa nova d’Henrique Rodo­valho, varia­tion de l’al­bum culte de musique popu­laire brési­lienne Elis e Tom. On se régale de cette musi­ca­lité sud-améri­caine, aussi sensuelle que tech­nique.