C’est tout à l’hon­neur du festi­val Sens Inter­dits et du théâtre des Céles­tins que d’avoir défendu en pion­nier le théâtre de Tatiana Frolova, cette drama­turge russe pas comme les autres, aujourd’­hui réfu­giée en France. Elle revient en octobre pour dire ce qui était et ce qui n’est plus de l’im­mense culture russe, en retraçant son parcours. Une belle occa­sion de soute­nir un théâtre inter­na­tio­nal dont l’exis­tence et l’en­ga­ge­ment n’ont jamais été si néces­saires.

Nous ne sommes plus… de Tatiana Frolova avec la KnAM théâtre. Créa­tion du 17 au 28 octobre dans le cadre du festi­val Sens Inter­dits au théâtre des Céles­tins, grande salle. De 11 à 25 €.

Clémen­tine Allain dans Illu­sions d’Ivan Ormi­paev, mise en scène Olivier Maurin.

Ivan Viri­paev en personne au TNP

C’est un auteur russe contem­po­rain qu’on a décou­vert grâce aux formi­dables adap­ta­tions de ses textes par Olivier Maurin au théâtre de l’Ely­sée, dont Illu­sions. Poli­tique et poétique, Ivan Viri­paev, aujourd’­hui exilé à Varso­vie, conti­nue d’ex­plo­rer les racines du mal qui ronge son pays aux côtés de comé­diens polo­nais et bielo-russe qui l’ac­com­pagnent au sein du Nowi Teatr. Après Tatiana Frolova, une autre occa­sion de mesu­rer la vita­lité de la culture russe dissi­dente, avec la venue d’un auteur majeur, mettant en scène son propre texte. Indis­pen­sable.