Jonas Taylor (Jason Statham) est chargé de sauver l’équi­page d’un sous-marin nucléaire en panne dans la fosse des Bermudes, mais il échoue. Il a dû sacri­fier une partie de l’équi­page : un élément exté­rieur s’achar­nait à percer la coque. Au vu de l’af­fiche du film, on se doute bien qu’il ne s’agit pas d’un ouvre-boîtes russe, mais plutôt d’un requin… Seule­ment, Jason Statham, personne ne le croit. Alors, Jonas Taylor change d’op­tion profes­sion­nelle pour deve­nir alcoo­lique en Thaï­lande.

Jason Statham en train de réflé­chir… (non, on déconne)

Jason Statham en eaux troubles avec son ex-femme

Quelques années plus tard, des scien­ti­fiques sont coin­cés à 11 000 mètres de fond, victimes d’une grosse créa­ture qui toquait à la porte. C’est dommage, ils venaient de décou­vrir un monde aqua­tique datant de la préhis­toire. Jonas est rappelé à la rescousse, pous­sant l’hé­roïsme jusqu’à sauver son ex-femme, avec laquelle il est pour­tant fâché. Seule­ment, le requin, un méga­lo­don, n’a pas envie de sauter un repas. Il monte à la surface pour manger les scien­ti­fiques. Ce film de requin et de Chinois qui ne savent pas nager (c’est une co-produc­tion), a choisi la suren­chère comme dans Mega Shark vs Giant Octo­pus (scène mythique du requin croquant un Airbus en vol).

Un requin de plus de 25m ne fait pas peur à Jason

Le squale des Dents de la mer mesu­rait 7,50 mètres. Celui-ci dépasse les 25. C’est un avan­tage, mais c’est un idiot. Faute d’avoir évolué – et d’al­ler par consé­quent au ciné, il ignore qu’il fait face à Jason Statham, dange­reux même armé d’un seul maillot de bain. Le scéna­rio, guère plus frais que du thon en boîte, est sauvé par les effets spéciaux, les pointes d’hu­mour et l’en­tê­te­ment à la Chur­chill incarné par l’ac­teur anglais.

En eaux troubles de John Turt­le­taub (EU, Ch, 1h54) avec Jason Statham, Bing­bing Li, Rainn Wilson… Dimanche 6 août à 21h10 sur TF1. Gratuit.