Dans Menteur, le réalisateur des Tuche fiat équipe avec Tark Boudali de la bande à Fifi pour une comédie bien produite par la Gaumont. C’est déjà ça.
Il ment tout le temps. Jusqu’à ce qu’il soit pris à son propre piège. L’avantage avec ce remake d’un film canadien de 2019, c’est qu’il a deux artisans à la barre : la Gaumont de Seydoux, qui sait produire des films, et Olivier Barroux qui sait les réaliser (Les Tuche). On est donc loin des comédies industrielles qui font fuir les spectateurs des salles (Champagne !, L’Homme parfait).
L’argument du mensonge permanent serait presque une définition de la fiction. Barroux y ajoute même une touche fantastique. Tarek Boudali est parfait en mytho jamais insupportable, avec autant de tenue qu’un Peter Sellers à la française. La classe. Dommage que la dernière demi-heure s’enfonce un peu trop dans ses mensonges. Mais ce Menteur a de la gueule.
Menteur d’Olivier Barroux (Fr, 1h33) avec Tarek Boudali, Artus, Pauline Clément, Jérémy Lopez… Sortie le 13 juillet.
