Il avait dédié son premier Molière avec une infinie tendresse à « ceux qui désespèrent d’amour », racontant qu’il avait justement écrit son premier one man show, S’il se passe quelque chose, parce qu’il était désespéré d’amour.

C’est bien ce qu’il a apporté à la scène du café-théâtre : l’humour et l’amusement pour conjurer le sort le plus triste, n’hésitant pas à créer des trouées de mélancolie magnifiques à l’intérieur de ce qui reste – rappelons-le – un spectacle des plus amusants. Il débutait alors son spectacle dans le plus simple appareil – et pudique – en disant qu’il avait un physique “ni moche ni beau”.

Il inspire désormais la beauté, s’adonne à la satire et… vient de recevoir sa deuxième statuette ! On ne doute pas que ce soit avec la dernière élégance qu’il entame son nouveau seul en scène, Un soir de gala. On ira, évidemment, et pas pour lancer des tomates sur sa chemise de nouveau gentleman de l’humour. Immanquable.

Vincent Dedienne, Un soir de gala, mise en scène Juliette Chaigneau. Vendredi 3 et samedi 4 juin à 20h30 au Radiant-Bellevue à Caluire. De 34 à 39 €.

Vincent Dedienne à ses débuts (on sait, c’est vache !)