Seul dessin animé à l’affiche en ce moment, c’est déjà un carton, qui ne devrait que s’accentuer pendant les vacances de Pâques… même si ce quatrième volet est aussi un petite déception. Qu’on se rassure, il ne s’agit pas ici de tuer le doux rêve des petits nenfants fascinés par le jeu de jambes élastiques de Po Ping, la boule blanche et noire la plus sympathique des dessins animés. Dès les premières images, Po a de la ressource pour découper aux doigts de pied une raie jaune et bleue sur fond de paysages shaolin paradisiaques.

Po pas prêt mais tout près de raccrocher

Découpage de la raie à la Po.

Rien de grave donc, mais une fois passées les bonnes blagues qui croisent les codes initiatiques de l’apprentissage de la sagesse avec le « Po » de naïveté insouciante de notre guerrier dragon préféré, les plus grands risquent de s’ennuyer un peu… Kung Fung Panda 4 parle déjà de raccrocher à travers la voix de maître Shifu alias Pierre Arditi en français, même si Po ne se sent pas encore prêt, trop amusé de continuer à « botter les fesses« . Les scènes de baston qui constituent l’essentiel du film font passer le temps, même si les personnages secondaires n’ont rien de loufoque, de la sorcière caméléon à la renarde voleuse pas hyper bien dessinée…

Manque de sauce dans les raviolis

Le combat final de Kung Fu Panda 4.

On découvre surtout à travers les effets spéciaux d’éternelle menace de fin du monde que Dreamworks a divisé son budget par deux depuis le troisième volet, et la magie s’en ressent. Si ce Kung Fu Panda 4 fait le job pour les plus petits grâce à son anti-héros impayable et quelques belles séquences comme le réveil des dragons endormis, côté histoire comme idées visuelles, il manque quand même un peu de sauce dans les raviolis. Ce n’est sans doute pas celui que vous aurez le plus envie de revoir à la télé…

Kung Fu Panda 4 de Stephanie Stine (EU, 1h34). Dessin animé avec les voix de Manu Payet, Pierre Arditi… Sortie le 27 mars.