Les 5 spec­tacles à voir abso­lu­ment au festi­val Kara­vel de Mourad Merzouki

1. Bouziane Bouteldja

Gratuit. La grande scène du théâtre des Céles­tins accueille en ouver­ture le travail de Bouziane Bouteldja avec sa compa­gnie Dans6T. Une figure histo­rique du hip hop qui fait danser une histoire des migra­tions, entre cultures urbaines et cultures tradi­tion­nelles, révolte et foi, en s’ins­pi­rant aussi bien de son parcours que de celui de ses six inter­prètes.

Ruptures, carte blanche à Bouziane Bouteldja. Mardi 26 septembre à 20h au théâtre des Céles­tins, grande salle, Lyon 2e. Gratuit. Avant-spec­tacle à 19h sur le parvis des Céles­tins avec une tren­taine de danseurs amateurs en plus de la compa­gnie.

2. Hervé Koubi

Créa­tion. C’est LA créa­tion du festi­val Kara­vel 2023. Après déjà plus de quatorze choré­gra­phies à son actif, Hervé Koubi réunit 17 danseurs du monde entier à la façon d’Anne Teresa de Keers­mae­ker à la Bien­nale (lire p 38)) sur des musiques de Steve Reich ou Beetho­ven. Comme quoi musique clas­sique univer­selle et cultures urbains peuvent faire bon ménage comme l’a toujours prouvé Mourad Merzouki, dans un spec­tacle éner­gique et joyeux de commu­nion trans­fron­tière.

Sol Invic­tus de Hervé Koubi. Vendredi 29 septembre à 20h30 au Pôle en scènes Albert Camus à Bron. De 14 à 22 €.

3. Auré­lia Chau­veau

Arts numé­riques. Basée à Cler­mont-Ferrand, Auré­lia Chau­veau aime croi­ser les arts et les pratiques. Avec Nuit ou l’es­pace de la poétique, elle a conçu un seul en scène pour le danseur Mehdi Katbi à la fron­tière de la danse et des sciences, en l’oc­cur­rence des arts numé­riques. S’en suit une sympho­nie visuelle aussi poétique que philo­so­phique, inspi­rée par la pensée de Gaston Bache­lard. Le spec­tacle le plus inso­lite de l’édi­tion 2023.

Nuit ou l’es­pace de la poétique d’Au­ré­lie Chau­veau. Samedi 7 octobre à 10h30 à Pôle en scènes Albert Camus à Bron. De 11 à 18 €.

4. Hafid Sour

Arts martiaux. Deuxième choré­gra­phie de Hafid Sour révélé par Kara­vel en 2016, Spin-Off utilise les arts martiaux pour garder les pieds sur terre et surmon­ter les obstacles. une leçon de vie pour cinq danseurs qui luttent autant qu’ils rebon­dissent pour se rele­ver de tout. Stand up !

Spin-Off de Hafid Sour. Vendredi 13 octobre à 20h30 au théâtre cinéma Jean Carmet à Mornant. De 18 à 24 €.

5. Abdou Mlanao Hakim

Krump. Toute première pièce de la compa­gnie Sahra, Terre à terre croise le voca­bu­laire de hip hop et celui du krump (dans reven­di­ca­tive des quar­tiers pauvres de Los Angeles) en confiant à Abdou Mlanao Hakim un solo en forme de voyage immo­bile. Une danse viscé­rale pour expri­mer la lutte et l’es­poir de ceux qui partent au péril de leur vie, pour mieux renaître ailleurs.

Terre à terre par la compa­gnie Sahra et Abdou Mlanao Hakim. Vendredi 13 octobre à 20h30 à l’Atrium à Genas. De 10 à 25 €. Tout sur le festi­val Kara­vel, du 26 septembre au 28 octobre.