C’est fou ce qu’elles arrivent à faire en 40mn de trans­for­misme. Révé­la­tion des premières parties de la Maison de la danse le mois dernier (de courtes créa­tions à décou­vrir en avant-spec­tacle), les deux danseuses du collec­tif des Idoles ont déjà un univers incroya­ble­ment singu­lier.

Un duo d’ »effeuillage facial” bercé par la musique de Martin Mala­tray-Ravit qui compose un paysage de visages fasci­nant, toujours en tran­si­tion. Unique­ment à l’aide de mimiques et de prothèses dépo­sées, tout au long du spec­tacle.

Les Idoles, en tran­si­tion

S’en suit une succes­sion d’ima­gi­naires en un seul mouve­ment dansé à deux, s’ou­vrant sur autant d’émo­tions humaines, de l’éton­ne­ment à la tris­tesse, traver­sant les genres et les âges comme le berce­ment de notre huma­nité.

Comme leur idole, Tilda Swin­ton. Mais Chan­dra Gran­gean et Lise Messina ont déjà trouvé leur voie. Elles la prolon­ge­ront dans les mois à venir avec une rési­dence à la Maison de la danse. On a hâte de décou­vrir la suite.

Reface par le collec­tif Les Idoles. Vendredi 15 mars à 19h19 (mais oui) au théâtre Astrée à Villeur­banne dans le cadre du festi­val Chaos Danse. De 6 à 12 €.