Ils avaient mis sens dessus dessous avec 40° sous zéro d’après Copi en février dernier, caba­ret queer mons­trueux et flam­boyant porté par les costumes chatoyants de Chris­tian Lacroix. Asso­cié au nouveau projet des Céles­tins, Le Muns­trum théâtre revient avec un spec­tacle tout aussi origi­nal… mais diamé­tra­le­ment opposé. Fini les scéno­gra­phies opulentes, les masques et l’ex­pres­sion­nisme queer, Lionel Lingel­ser (co-fonda­teur de la troupe avec Louis Arene) revient seul en scène pour Les Possé­dés d’Ill­furth. Une histoire vraie de posses­sion et d’exor­cisme qui a eu lieu dans la maison de son grand-père à Illfurth donc, le petit village d’Al­sace dont il est origi­naire.

Lionel Lingel­ser entre intime et fantas­tique

A la croi­sée de l’in­time et du fantas­tique, Lionel Lingel­ser compose une auto­bio­gra­phie singu­lière en conti­nuant d’être fidèle aux explo­ra­tions du Muns­trum théâtre, à commen­cer par la repré­sen­ta­tion de la folie sur scène pour mieux conju­rer nos peurs enfouies. Le spec­tacle le plus origi­nal du mois.