Macha Makeieff dévoile son Dom Juan au TNP

Photo : Olivier Metz­ger.

Après Tartuffe, Macha Makeieff conti­nue son explo­ra­tion de Molière avec le Dom Juan et son acteur fétiche, Xavier Gallais. On a de la chance : c’est au TNP que cette nouvelle créa­tion est créée, avant sa tour­née à Paris au théâtre de l’Odéon et ailleurs. Chic.

Dom Juan de Molière par Macha Makéïeff. Du samedi 9 au vendredi 22 mars au TNP à Villeur­banne.

Les Idoles font danser les visages dans Reface à Villeur­banne

Les Idoles (Tom Grand Mour­cel).

C’est notre gros coup de coeur danse, décou­vert en première partie à la Maison de la danse le mois dernier. Avec Reface, le duo des Idoles fait danser les visages dans un trans­for­misme queer fasci­nant, porté par la musique live. A décou­vrir d’ur­gence.

Reface par le collec­tif Les Idoles. Vendredi 15 mars au théâtre Astrée à Villeur­banne dans le cadre du festi­val Chaos Danse.

La Fille du Far West de Puccini met le feu à l’opéra

Daniele Rustioni, maes­tro de l’Opéra de Lyon. (photo MX France)

Si vous ne deviez choi­sir qu’un spec­tacle dans le tradi­tion­nel festi­val de mars à l’Opéra de Lyon, ce serait celui-là, La Fille du Far West (La Fian­culla del West), Un Puccini fulmi­nant et atypique, dirigé par le maes­tro maison, Daniele Rustioni, dont l’italia­nità ne cesse d’ir­ri­guer les veines. Critiques à venir, avec La Dame de Pique et Otages, les autres créa­tions du festi­val.

La Fille du Far West de Puccini. Mise en scène Tatiana Gübarca, direc­tion musi­cale Daniele Rustioni. Du 15 mars au 2 avril dans le cadre du festi­val Fran­chir les portes à l’Opéra de Lyon, Lyon 1er.

Vincent Dedienne fait son Soir de gala

Photo : Jean-Louis Fernan­dez.

C’est un chou­chou d’hu­mo­riste, pas bien pensant pour autant. C’est une des dernières dates dans la région de la tour­née triom­phale de son deuxième spec­tacle, Un soir de gala. Caus­ti­cité et élégance de chaque instant, en plus il danse. Vincent Dedienne, c’est de la bath !

Vincent Dedienne, Un soir de gala. Vendredi 15 mars à la Bourse du travail, Lyon 3e.

Leif Ove Andsnes, le grand pianiste de la nature à Lyon 3e

Leif Ove Andsnes, maître norvé­gien du piano.

Il a passé son enfance sur une une petite île norvé­gienne, au milieu des vents et des bateaux. Depuis, Leif Ove Andsnes a traduit ses grands espaces intimes au piano, notam­ment en jouant les pages les plus joyeuses de Franz Schu­bert (il y en a). C’est le réci­tal de piano du mois à ne pas manquer.

Leif Ove Andsnes joue Schu­bert (et autres). Lundi 18 mars à l’Au­di­to­rium, Lyon 3e.

Les Possé­dés d’Ill­furth en transe aux Céles­tins Lyon 2e

Lionel Linsen­ger (photo : Jean-Louis Fernan­dez).

Après 40° degrés sous zéro, caba­ret queer d’après Copi et en atten­dant La Mariage forcé de Molière avec la Comé­die-française le mois prochain, le Muns­trum théâtre désor­mais asso­cié aux Céles­tins revient en mars pour un projet au singu­lier : un seul en scène du génial Lionel Lingel­ser remon­tant jusqu’aux cas de posses­sion d’Ill­furth, le petit village d’Al­sace dont il est origi­naire. Le spec­tacle le plus intri­guant du mois.

Les Possé­dés d’Ill­furth par Lionel Linsen­ger et le Muns­trum théâtre. Du 20 au 30 mars au théâtre des Céles­tins, Lyon 2e.

La pop elec­tro d’Isaac Delu­sion revient avec un grand cru à Feyzin

Il s’étaient fait connaître avec une reprise inat­tendu de Couleur menthe à l’eau d’Eddy Mitchell. Le duo d’Isaac Delu­sion revien avec un grand cru, Lost and found, encore plus elec­tro, à décou­vrir sur la scène de l’Epice­rie moderne à Feyzin pour fêter l’ar­ri­vée du prin­temps.

Isaac Delu­sion. Samedi 23 mars à l’Epi­ce­rie moderne à Feyzin.

James Blunt se fait la Halle à Lyon 7e

On ne savait pas que James Blunt était encore vivant, artis­tique­ment parlant, depuis ses tubes You’re beau­ti­ful et Goobye my lover, sortis en… 2005. Il avait accou­ché d’un sixième album au jeu de mots un peu foireux (It’s upon a mind), mais on nous fit qu’il est très en forme pour le septième, Who we used to be, sorti à l’au­tomne dernier. Le grain de la voix fera toujours se dres­ser les poils des demoi­selles enamou­rées, et la guitare est toujours pleine de doigté (ne pas confondre les deux). De la belle ouvrage popu­laire, aux arran­ge­ments soignés, même si le tarif reste haut de gamme (de 52 à 101,50 €). A vous de voir, he’s so beau­ti­ful...

James Blunt. Mercredi 27 mars à la Halle Tony Garnier, Lyon 7e.

Jan Martens fait entendre la Voice Noise des femmes à Lyon 8e

Jan Martens (photo Laeti­tia Bica).

C’est un de nos choré­graphes préfé­rés, avec toujours des projets à la fois expé­ri­men­taux et ouvert aux autres qui sortent de l’or­di­naire. Avec Voice Noise, il faut danser les voix de femmes oubliées de la pop en nous faisant redé­cou­vrir leurs musiques. En prime, il invite le cinéaste Lukas Dhont et l’écri­vain Edouard Louis le temps d’une carte blanche.

Jan Martens, Voice Noise et carte blanche à la Maison de la danse, Lyon 8e.