Sauve qui peut les jeux vidéos, c’est gratuit ! (Lyon 1er)

Après le skate, toujours trans­ver­sales et ludiques, Les Subs invitent les jeux vidéo à faire le spec­tacle sur scène. Trois semaines d’ac­ti­vi­tés hybride et gratuites, entre concerts, expos et immer­sion. The place to be : c’est gratuit !

Sauve qui peut la vie, festi­val autour des jeux vidéo aux Subs jusqu’au 11 février. Gratuit.

Théâtre : Némé­sis, grand spec­tacle de Tiphaine Raffier (Villeur­banne)

Elle aime s’at­taquer aux grandes fresques. De l’Amé­rique recu­lée d’après guerre à un camp d’in­diens pour enfants, Tiphaine Raffier adapte Némé­sis, le dernier roman très person­nel de Philip Roth, dans un grand spec­tacle intime. Jusqu’à trai­ter des épidé­mies et du handi­cap dans un mono­logue poignant. Le spec­tacle du mois.

Némé­sis de Philip Roth, par Tiphaine Raffier. Jusqu’au 9 février au TNP à Villeur­banne.

Clas­sique : Beetho­ven pour 10 € à l’Au­di­to­rium (Lyon 3e)

Vous n’avez jamais mis les pieds à l’Au­di­to­rium ? C’est le moment d’y penser. L’or­chestre du CNSMD de Lyon vient y jouer une des plus célèbres sympho­nies de Beetho­ven (la 7e, enten­due au cinéma notam­ment dans Des hommes et des dieux) et sa célèbre marche. Ça dure 1h, c’est un after­work et c’est entre 10 et 15 €. Vous n’avez plus d’ex­cuse.

After­work Beetho­ven. Mardi 6 février à 19h à l’Audi­to­rium (1h).

Théâtre : Méduse, le procès très trash du célèbre Radeau (Lyon 2)

Le procès trash du Radeau de la Méduse par Les Bâtards dorés.

Qu s’est-il passé sur le célèbre Radeau de la Méduse ? C’est ce qui a imaginé le collec­tif des Bâtards dorés dans une pièce en forme de procès trash complè­te­ment dingue. Canni­ba­lisme, nudité et naufrage, c’est on ne peut plus stimu­lant, même si ce n’est pas à mettre sous tous les yeux.

Méduse par le collec­tif des Bâtards dorés. Jusqu’au 9 février au théâtre des Céles­tins.

Danse : Auré­lien Bory sur les traces de Pina Bausch (Lyon 8e)

Il est scéno­graphe autant que choré­graphe. Auré­lien Bory est allé créé son dernier spec­tacle en Sicile, au théâtre de Palerme, sur les traces du Palermo, Palermo de Pina Bausch créé au même endroit quelques années plus tôt. Toujours avec son univers à lui : s’im­pré­gner des musiques de Sicile avec deux musi­ciens sur scène pour faire danser quatre danseuses et la mort, à partir d’un tableau paler­mi­tain anonyme, Le Triomphe de la mort, une grande toile du Quat­tro­cento repro­duite sur scène. Le spec­tacle de créa­tion du mois.

Invi­si­bili d’Au­ré­lien Bory. Du mardi 6 au samedi 10 à la Maison de la danse.

Chan­son : Sardou n’est plus celui que vous croyez (Décines)

Après la Halle Tony Garnier où nous étions en décembre dernier, on n’ar­rête plus Michel Sardou qui revient moins de deux mois dans la toute nouvelle LDLC Arena de l’OL, encore plus grande. Un véri­table show éton­nant dans lequel il reprend pas mal de ses chan­sons les moins connues, et quelques tubes, en termi­nant sur Musul­manes. Respect.

Michel Sardou, Je me souviens d’un adieu. Mercredi 7 février à 20H à la LDLC Arena, l’OL Vallée à Décines.

Théâtre : le Mons­trum théâtre tombe les masques (Lyon 2)

40° sous zéro par le Muns­trum théâtre, à voir aux Céles­tins. (photos Darek Szus­ter)

Comp­tez sur eux pour tout dépo­ter. 40° sous zéro sort les masques et les jets de sang à tout-va, pour faire gicler les mots de Copi, le drama­turge argen­tin explo­sif de L’Ho­mo­sexuel ou la diffi­culté de s’ex­pri­mer, adapté ici. Drag queens, Cyndi Lauper dans le juke-box et costumes de ouf signés Chris­tian Lacroix, l’es­thé­tique du Mons­trum théâtre est phéno­mé­nale. Vous pour­rez même confec­tion­ner des masques avec eux le samedi 10 en après-midi, puis danser jusqu’à minuit après le spec­tacle. En atten­dant de les retrou­ver en mars, toujours aux Céles­tins, avec le spec­tacle d’un autre comé­dien de la troupe : Les Possé­dés d’Ill­furth, de Lionel Lingel­ser.

40° sous zéro par Louis Arene et le Mons­trum théâtre. Du mer 7 au sam 10 février aux Céles­tins.

Humour : Fabrice Eboué, dernière tour­née (Lyon 3)

C’est notre sniper convi­vial préféré, osant tout dire en restant drôle et… bourré d’au­to­dé­ri­sion. On l’avait vu et on avait adoré. Fabrice Eboué revient pour les toutes dernière dates de son spec­tacle Adieu hier. C’est pour ça que vous avez le choix entre deux horaires, même si les deux sont d’ores et déjà annon­cés complet. Il vous reste une dernière chance au guichet. Après, ce sera vive­ment demain !

Fabrice Eboué, Adieu hier. Samedi 10 février à 19h et 21h à la Bourse du travail.

Pop : Biolay en concert au Radiant (Caluire)

Après son concert sympho­nique à l’Au­di­to­rium, Benja­min Biolay revient chez lui avec la forma­tion rock qu’il préfère, autour de ses dernières chan­sons tirées de son album Saint-Clair. On aime­rait parfois qu’il respire et arrête d’être enrhumé quand il chante, voire même qu’il prenne un paro­lier… Mais Biolay est un grand musi­cien, grand arran­geur qui digère toute la musique qu’il écoute pour en tirer une pop française bien à lui. Le maître de la french pop côté musique, là où Daho est le maître côté textes. A quand la rencontre ?

Benja­min Biolay en concert. Samedi 10 février à 20h au Radiant-Belle­vue à Caluire.

Noise rock : DITZ au Marché Gare (Lyon 2)

Avec The Great Regres­sion, le quin­tet de Brigh­ton signe un disque noir et vénère qui porte un regard grinçant sure notre société, en forme de noise rock très clash. Sans oublier des instants plus mélo­diques. Notre concert du mois.

DITZ (+ Midlife). Mardi 13 février à 20h au Marché Gare à Confluence.

Le stand-up suisse à la Wiesel à la Bourse du travail (Lyon 3)

Il a une tête de premier de la classe et l’in­­so­­lence d’un cancre. Le genre de sale gosse à racon­­ter sans sour­­cil­ler qu’on peut tuer une femme en souf­­flant dans son vagin… ou à faire rire avec un sketch sur les assu­­rances mala­­dies. Après un précé­dent spec­tacle un poil déce­vant (Ça va ? »), ça a l’air d’al­ler mieux avec Thomas Wiesel travaille, ou comment rire du monde profes­sion­nel qui nosu enva­hit jusque chez nous. Super concepr pour un super humo­riste à suivre.

Thomas Wiesel travaille. Jeudi 15 février à 20h30 à la Bourse du travail, Lyon 3e.

15 février

Théâtre : Intra-Muros, en prison avec Alexis Micha­lik (Lyon 2e)

C’est déjà un succès depuis pas mal d’an­nées. Intra-Muros marquait la première approche véri­ta­ble­ment drama­tique d’Alexis Micha­lik en prison. Avec, en plus de la conscience sociale, toujours son savoir-faire incroyable pour nous racon­ter une histoire hale­tante à travers diffé­rents flash­backs. Mention spéciale à la distri­bu­tion lyon­naise de la Comé­die Odéon, Yohan Genin en tête.

Intra-Muros d’Alexis Micha­lik. Du mardi au samedi à 19h jusqu’au 2 mars à la Comé­die Odéon.