Quoi de mieux pour commen­cer l’an­née cultu­relle qu’un dernier soir d’été ? Pour se rôder avant Tann­hau­ser (en octobre, dans une mise en scène à la Philip K. Dick), Daniele Rustioni dirige en ouver­ture de saison les quatre derniers lieders de Strauss, sommet lyrique du roman­tisme alle­mand, avec Sara Jaku­biak pour se souve­nir des jours heureux. Le reste du programme contient le meilleur de la musique alle­mande début de siècle (le XXe) : la trans­fi­gu­ra­tion selon Strauss (Mort et trans­fi­gu­ra­tion) et celle selon Schoen­berg (La Nuit trans­fi­gu­rée). N’ayez pas peur, ça dure 2h et c’est extra­or­di­nai­re­ment envoû­tant. L.H.

Concert Strauss et Schoen­berg. Dir mus Daniele Rustioni. Dim 18 septembre à 18h à l’Opéra de Lyon, grande salle, Lyon 1er. De 10 à 60 €.

Daniele Rustioni. (photo Jean-Louis Fernan­dez)