C’est l’his­toire d’un film d’amour qui doit son exis­tence à une rencontre. En 1983, Sandrine Bonnaire pense aller faire de la figu­ra­tion puis se retrouve dans le rôle prin­ci­pal du film de Maurice Pialat qui marquera le début de son immense carrière. Un an plus tard, À nos amours rafle deux César : celui du meilleur film, et celui du meilleur espoir fémi­nin. Le cinéaste y raconte l’en­fance, l’ado­les­cence, le couple et la rupture dans un long-métrage culte et intem­po­rel, dont s’em­pare aujourd’­hui le metteur en scène Laurent Ziser­man. « À nos amours, mieux que tant de pièces à mon goût, propose une admi­rable et terrible drama­tur­gie des névroses fami­liales » déclare Ziser­man, égale­ment présent dans la distri­bu­tion. Lauréat de la section Maquettes du Prix Célest’1 2019, il déploie un huis clos intense à travers l’his­toire de Suzanne, inter­pré­tée sur scène par Magali Bonat, à qui on souhaite un destin tout aussi radieux (lire son portrait dans le numéro de mars d’Exit).

Ana, mis en scène par Laurent Ziser­man. Du jeudi 17 au dimanche 27 mars à 20h30 sauf le lundi, et les dimanche à 16h30 au Théâtre des Céles­tins, petite salle La Céles­tine, Lyon 2e. De 9 à 26€.

Photos de répé­ti­tion avec la créa­tion d’Ana (Laurent Ziser­man).