Un pyjama confor­table

Au bout d’un an en télé­tra­vail, vous ne quit­tez plus votre pyjama préféré, celui à têtes de loutres impres­sion velours auquel vos collègues ont décerné le titre du “plus beau pyjama moche” depuis que vous ne faites même plus l’ef­fort de passer une chemise par-dessus pour vos réunions en visio. Autant le garder pour votre premier concert de l’an­née: en plus d’être plus confor­table, si vous n’êtes pas rentré chez vous avant le couvre-feu, vous pour­rez toujours prétex­ter aux forces de l’ordre que vous avez été victime d’une crise de somnam­bu­lisme aigüe. 

Damart, 7 rue de Brest, Lyon 2e. 

Un ami fidèle

Plus d’apéro, plus de soirées, plus de rencon­tres… En un an, vos rela­tions sociales ont pris un sacré coup. Heureu­se­ment, il reste votre fidèle Grisou, qui lui s’en fout si vous sentez la mémé rancie depuis que la douche est deve­nue une option. C’est le moment de le remer­cier pour son amitié en l’in­vi­tant au concert de notre Kate­rine préféré dont les miau­le­ments sauront ravir ses oreilles félines. 

Refuge SPA, 69970 Mayenne.

Une coupe de cheveux approxi­ma­tive

Pendant le premier confi­ne­ment, vous n’avez pas connu l’an­goisse de la repousse des racines ni la gêne de la frange dans les yeux. Non, vous vous êtes même décou­vert une nouvelle person­na­lité avec cette coupe mulet qui a poussé d’elle-même: plus libre, plus sauvage, plus affir­mée. Il ne vous reste plus qu’à vous colo­rer en blond pour secouer votre tignasse en rythme sur la chan­son Blond dans laquelle Philippe Kate­rine clame: “Je n’ai jamais montré mes papiers parce que je suis blond”.

Cora­lie Aumaitre, experte colo­riste, 59 cours Vitton, Lyon 6e.

Philippe Kate­rine aux Nuits de Four­vière, Grand théâtre, Lyon 5e. 37 €.