On n’a pas assez de doigts pour comp­ta­bi­li­ser le nombre de projets cultes menés de front par le magi­cien de la pop, Damon Albarn. Ça a commencé par Blur, groupe pile dans la mouvance de la brit­pop des années 90 et ennemi juré d’Oasis. Et puis Gorillaz, bien sûr. En paral­lèle, ce touche-à-tout musi­cien, chan­teur et produc­teur, s’était même essayé à l’opéra (il en est à son troi­sième) et à la musique de films. Alors quand ce grand insti­ga­teur de la pop des trente dernières années vient présen­ter un projet d’un genre nouveau à l’Au­di­to­rium (qui n’en finit plus de s’ou­vrir à la pop après Benja­min Biolay), on retient son souffle et on réserve vite. Même si on n’a aucune idée de ce qui nous attend, mis à part qu’il s’agit d’un projet visuel et musi­cal à base d’élec­tro, de piano et de voix, inspiré des paysages d’Is­lande, seconde patrie de Damon. Voilà qui nous garan­tit de partir en voyage.

The Nearer the Foun­tain, More Pure the Stream Flows, par Damon Albarn. Dimanche 6 mars à 18h à l’Audi­to­rium, Lyon 3e. De 34 à 48€.