Nos coups de coeur du Prin­temps du cinéma

Pour le grand spec­tacle, il faudra attendre encore un peu… Si vous pouvez rattra­per Oppen­hei­mer aux 7 Oscars dans une des rares salles qui le passent encore (La Fourmi), c’est Dune 2 qui mettra tout le monde d’ac­cord (vous pouvez tenter le doublé avec le 1 lui aussi à la Fourmi). C’est encore mieux en IMAX, mais il vous ne coûtera plus de 5 €. En revanche, vous pouvez aller le voir avec le son Dolby spécia­lisé du Pathé Vaise au prix du Prin­temps du cinéma.

La comé­die à aller voir pour le Prin­temps du cinéma

N’at­ten­dez pas trop de Fabrice Eboué dans Heureux Gagnants, encore moins de Chris­tian Clavier dans Coco­rico (qu’il vaut mieux revoir ce soir gratuit sur TF1), c’est Tout saut toi, la comé­die roman­tique vacharde de Will Gluck qui consti­tue la bonne surprise de ce début d’an­née (600 000 entrées). Avec un couple craquant en plein auto­dé­ri­sion : Glen Powell et Sidney Swee­ney, qui co-produit aussi le film d’hor­reur Imma­cu­lée.

Canet, Bour­goin, Person­naz, le Prin­temps des acteurs

Raphaël Person­naz est Ravel dans Bolero.

Guillaume Canet est magni­fique en nouveau quinqua dans Hors Saison de Stéphane Brizé, illu­miné par la magni­fique Alba Rohr­wa­cher, même s’il ne faut pas attendre à voir une comé­die roman­tique… Tout comme Raphaël Person­naz en Maurice Ravel dans Bolero d’Anne Fontaine, biopic de bonne facture qui vous fera passer un bon moment en musique. Outsi­der, Bis repe­tita, petite comé­die sur la triche d’une classe de latin partie à Naples assez anodine mais portée par les très beaux Louise Bour­goin et Xavier Lacaille. Enfin, pour un tout autre type d’ac­trice, pour 5 € vous pouvez toujours tenter l’his­toire vraie mais très person­nelle d’Une famille de Chris­tine Angot…

Séances de rattra­page

Andrew Scott et Paul Mescal dans Sans jamais nous connaître.

Ils font partie de nos gros coups de coeur de ce début d’an­née : Pauvres créa­tures, comé­die sexuelle surréa­liste de Yorgos Lanthi­mos qui a valu un Oscar à Emma Stone est toujours à l’af­fiche dans quelques salles, tout comme Sans jamais nous connaître, sublime mélo gay d’Andrew Haigh avec deux acteurs impres­sion­nants, Andrew Scott et Paul Mescal. Enfin, du haut de ses 1 800 000 entrées, Palmé, Césa­risé et Osca­risé, Anato­mie d’une chute de Justine Triet est encore à l’af­fiche dans de nombreuses salles. Si l’offre en nouveau­tés reste assez faible, il y a des longé­vi­tés excep­tion­nelles pour se conso­ler…

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