Réalisé par deux cinéastes tchèques, Même les souris vont au para­dis s’ins­crit dans la grande tradi­tion du cinéma d’ani­ma­tion de marion­nettes de leur pays. A travers la rencontre d’une jeune souris et d’un renard, il aborde le sujet de la mort sans en faire son thème prin­ci­pal, mais plutôt l’élé­ment déclen­cheur d’une aven­ture qui va se dérou­ler au Para­dis des animaux. Le film parle aussi d’ami­tié, de tolé­rance, de soli­da­rité ou encore de confiance en soi, avec des dialogues qui sonnent parfois comme des maximes. « Peu importe la four­rure que l’on a, l’im­por­tant c’est ce qu’on a à l’in­té­rieur » invite ainsi à ne pas se fier aux appa­rences alors que le renard a parfois bien mauvaise répu­ta­tion dans les contes… Et « Dans chaque départ, il y a l’es­poir de nouvelles rencontres. C’est la force de la vie qu’on ne peut arrê­ter, impos­sible de retour­ner en arriè­re… » évoque les cycles de la vie et leur force rassu­rante.

Même les souris vont au para­dis de Jan Dube­ni­cek et Denisa Grim­mova (Tch, 1h24). Dessin animé. Sortie le 27 octobre.