Clas­sique. Les grands clas­sique en alexan­drins, ça passe parfois encore mieux avec un acteur-vedette dans le rôle titre. C’est ce que tente aujourd’­hui Lambert Wilson en Misan­thrope de Molière, perruque longue, redin­gote et boutons dorés pour agré­men­ter un physique déjà avan­ta­geux. C’est Peter Stein, connu pour ses mises en scène d’opéra (le festi­val Tchai­kovski à l’Opéra de Lyon par exemple), qui s’y colle, et vous pouvez lui faire confiance pour respec­ter à la lettre costumes, décors, didas­ca­lies. Point de surpris donc, uns mise en scène clas­sique pour une pièce clas­sique, c’est ce qui s’ap­pelle être raccord. Et pour la langue, c’est donc le Grand Lambert en Alceste qui s’at­telle à un des plus beaux textes de son auteur, amou­reux caché et tumul­tueux de la belle Céli­mène, incar­née par Pauline Chevil­ler. A leurs côtés, de grands seconds rôles comme Brigitte Catillon ou Jean-Pierre Malo. Forcé­ment de la belle ouvra­ge… L.H.

Le Misan­thrope de Molière. Mise en scène Peter Stein, avec Lambert Wilson. Vendredi 14 et samedi 15 février à 20h30 au Radiant-Belle­vue à Caluire. De 42 à 49 €. radiant-belle­vue.fr