C’est exactement le genre de film qu’il faut pour surmonter la soudaine baisse d’activité du monde autour de nous, l’été, en rentrant d’une terrasse… Des rebondissements romanesques, des personnages attachants et des costumes d’époque, le tout filmé dans de beaux paysages d’hiver avec musique et flonflons… On n’en attendait pas moins de cette nouvelle adaptation des Filles du Docteur March, classique de la littérature qui en a connu pléthore…
Portraits de femmes
Si Greta Gerwig (qui passe à la réalisation après avoir été le visage du cinéma d’auteur intello-bobo new-yorkais) a eu la bonne idée de débuter le film au milieu du récit initial avec moult retours en arrière pour pointer le désir d’émancipation de ses héroïnes, plus que ce féminisme conformiste, ce sont les relations entre sœurs qu’on retient. La réalisatrice rend parfaitement papable l’effervescence bienheureuse et babilleuse de cette fratrie au féminin, portées par des actrices brillantes de naturel, tout comme Meryl Streep, qu’on regrette même de ne pas voir plus, et deux beaux gosses invités : Timothée Chalamet et Louis Garrel. Si avec ça vous ne tapez pas dans les sucreries… De quoi patienter jusqu’au prochain film de la Gerwig attendu pour le 19 juillet en salles : Barbie avec Margot Robbie et Ryan Gosling. Miam.
Les Filles du Docteur March de Greta Gerwig (U.S., 2h15) avec Saoirse Ronan, Emma Watson, Florence Pugh… Disponible sur Netflix.
