C’est bon, on peut conti­nuer à rouler au diesel. Le réchauf­fe­ment clima­tique n’est pas d’ac­tua­lité puisque la Terre devrait être anéan­tie sous peu par un être suprême qui vit dans l’es­pace. Arishem, un géant dont les yeux ressemblent à six phares anti­brouillard, a le pouvoir de créer des planètes, mais aussi de les détruire. On saura à la fin de Les Eter­nels quel est son but, car il y a une conspi­ra­tion inter­ga­lac­tique dont Bill Gates n’est même pas partie prenante.

Pour l’heure, dix super-héros d’ori­gine extra­ter­restre, créés par Arishem, sont char­gés de proté­ger l’hu­ma­nité contre des super préda­teurs repti­liens aliens, assez actifs à l’Âge de fer, mais qui ont disparu. Ces Éter­nels, qui comme leur nom l’in­dique, ont le temps de voir venir, s’em­ploient aussi à faire progres­ser les humains en leur appor­tant peu à peu des inven­tions.

Phas­tos ou l’in­ter­sec­tion­na­lité faite Holly­woo­dien­ne…

Les Eter­nels, noir, gay et brico­leur

Ainsi, ils ont créé Baby­lone. Quant à la char­rue, elle ne découle pas du bon sens paysan, mais de Phas­tos le super-héros noir, brico­leur et gay. Depuis 7 000 ans, on a l’im­pres­sion d’avoir progressé, mais ce sont des extra­ter­restres en tenue fitness qui ont inventé l’eau chaude et le fil à couper le beurre. Bref, les reptiles reviennent, ce qui permet à chaque héros d’ex­hi­ber ses pouvoirs : tours d’illu­sion, ultra-vitesse, fulgu­ro­poing dans le museau, yeux rayons laser comme Super­man, Ange­lina Jolie en amazone blonde Outre des problèmes de société — comment récon­ci­lier un couple après 5 000 ans de vie commune, pourquoi Dieu est-il méchant —, il y a de bons moments d’ac­tion, notam­ment quand les héros se castagnent entre eux comme dans Secret Story 10. C’est déjà ça.

Les Eter­nels de Chloe Zhao (EU, 2h36) avec Richard Madden, Gemma Shan, Ange­lina Jolie, Salma Hayek, Brin Tyree Henry… Sorti depuis le 3 novembre. Dimanche 29 octobre à 21h10 sur TF1.