Callie, malgré un physique qui se rapproche de Kate Wins­let, est horri­ble­ment pauvre. Elle est virée de son appar­te­ment avec ses deux enfants. Heureu­se­ment, malheu­reu­se­ment, son père éloi­gné décède. La famille, sans loge­ment, se réfu­gie dans la maison du défunt à Summer­ville, au milieu de nulle part (Okla­homa), qui devient le théâtre d’évé­ne­ments surna­tu­rels. La baraque, visi­ble­ment hantée, n’est guère plus rassu­rante que celle de la mère empaillée de Norman Bates dans Psychose. Les enfants Phoebe, 13 ans, surdouée, et Trevor, bran­leur, retrouvent le maté­riel de chas­seurs de fantômes du premier SOS Fantômes (1984). Non seule­ment, la maison est hantée par le fantôme du grand-père, plutôt dans le rôle d’ai­dant, mais aussi par le « Bouffe  tout » un ecto­plasme qui dévore tout ce qui lui passe sous les dents, dont des portes métal­liques qui leur permet­tront de sortir de prison.

Retour vers le futur

Car l’heure est grave. Pourquoi se préoc­cu­per de chan­ge­ment clima­tique, alors qu’une dange­reuse entité sumé­rienne, Gozer, crée un vortex capable de détruire le monde, en l’aban­don­nant aux fantômes. Le dieu Gozer n’est ni un homme ni une femme, mais un peu des deux. « Ah bon, ils étaient déjà woke il y a 8000 ans ? » dit un des jeunes person­nages. Cet hommage à Spiel­berg et au Goonies tient la route malgré des blaguou­nettes atten­dues comme cette tradi­tion­nelle scène de commis­sa­riat en nervous break­down: « il faudrait appe­ler quelqu’un !!! ». « Ah, sauf que c’est nous la police », répond le shérif, dépassé. Le meilleur est pour la fin : l’ap­pa­ri­tion des ghost­bus­ters d’ori­gine, scène qui plaira néces­sai­re­ment aux vieux, même s’ils ont sacré­ment grossi (acteurs et spec­ta­teurs).

SOS Fantômes, l’hé­ri­tage de Jason Reit­man (E.-U., 2h04) avec Carrie Coon, Finn Wollf­hard, Mckenna Grace, Celest O’Con­nor….