« Nous sommes tous des poèmes  » est affi­ché sur la devan­ture de l’École des Beaux-arts où Maria vient d’être affec­tée comme femme de ménage. Plutôt réser­vée et discrète, elle va alors décou­vrir un monde rempli de liberté et de créa­ti­vité aux côtés d’Hu­bert, le char­mant gardien amateur de Paris Brest et Noémie, l’étu­diante loufoque. On aura compris que ce premier film signé Lauriane Escaffre et Yvon­nick Muller souffre d’un scéna­rio trop balisé, mais il arrive tout de même à nous surprendre par sa mise en scène créa­tive (l’uni­vers décalé des Beaux-Arts s’y prête bien).

Grégory Gade­bois, le parte­naire idéal pour Karin Viard dans Maria rêve.

Un geste aussi anodin qu’un coup de chif­fon devient une choré­gra­phie et un premier baiser se trans­forme un feu d’ar­ti­fice lumi­neux quand il est capté par une instal­la­tion vidéo artis­tique. Entre bourdes rigo­lotes et regards amou­reux pour servir Karin Viard, on se plaît malgré tout à suivre cette romance nais­sante, tendre­ment épau­lée par Grégory Gade­bois. Une jolie petite comé­die du dimanche soir, c’est déjà ça. J.D.

Maria Rêve de Lauriane Escaffre et Yvo Muller (Fr, 1h33) avec Karin Viard, Grégory Gade­bois, Noée Abita… Sortie mercredi 28 septembre.