Dans les règles de base du prin­cipe de précau­tion : on fait pas de barbe­cue dans une station-service, on ne met pas les doigts dans une prise élec­trique et on ne roule pas à 180 kilo­mètres heures en zone 30. En revanche, il semble que personne n’avait dit expli­ci­te­ment qu’on ne joue avec l’ADN pour faire revivre des dino­saures avec des dents de la taille d’un collé­gien. Cette fois c’est fait, les dino­saures se sont dissé­mi­nés dans la nature, quitte à rentrer en concur­rence avec les humains. Mais il y a plus urgent. Des nuées de criquets géants gros comme des poulets dévastent les récoltes. Les soupçons mènent à un centre de protec­tion des dino­saures, sur une île, bien sûr (mais sans volcan actif comme dans le précé­dent, comme quoi on finit par apprendre).

Ils sont partout…

Des scien­ti­fiques menés par un génie louche de type Steve Jobs semblent avoir commis une bourde, oups, même si la saute­relle grillée peut éven­tuel­le­ment se recy­cler dans l’in­dus­trie alimen­taire. Pour clore cette saga, ceux qui ne se sont pas fait dévo­rer dans Juras­sic Park (Jeff Gold­blum, Sam Neill, Laura Dern) rejoignent les survi­vants de Juras­sic world, Chris Pratt évidem­ment, mais aussi Blue la vélo­ci­rap­tor. Cette dernière, sorte de sainte vierge a écailles, a fait un bébé toute seule…

DeWanda Wise en Han Solo noire et lesbienne pour épau­ler Chris Pratt.

Ce film d’ac­tion qui va permettre de complé­ter ta collec­tion de dino­saures ne se gêne pas pour piocher dans James Bond, King Kong, Alien, Star Wars (Han Solo version noire et lesbienne), Indiana Jones, le western et l’au­to­ré­fé­rence perma­nente. Et ça marche.

Juras­sic World, le Monde d’après de Colin Trevor­row (EU, 2h26) avec Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Laura Derne, Jeff Gold­blum, Sam Neil, DeWanda Wise, Omar Sy… Sortie le 8 juin. Lire aussi un autre avis.

Même Omar Sy vient faire un caméo.